lundi 23 juin 2014

5 matinées par semaine... et encore un coup de gueule !

Voici pour info, les horaires parus sur le site http://5matinees.education.gouv.fr/#/

Le coup de gueule de Valérie G...
5 matinées par semaine... Oui mais voilà, les enfants de notre "pauvre" commune de Valréas n'auront pas accès aux "fameux" temps d'activités périscolaires qui devaient être tellement enrichissants !!!! Leurs petits copains de l'école privée (financée par notre budget communal pour les frais de fonctionnement) eux n'auront pas école le mercredi... qui me parle d'égalité ? de bien être ? depuis le début de ce projet personne ! Je n'ai entendu que "coûts supplémentaires", "charges", "contraintes", "impossible à mettre en oeuvre", "économies", "inflexibilité pour arranger les parents", "ce n'est pas nous, c'est eux", "fixer vos plannings bien à l'avance", "soyez à l'heure", "pas responsables" et patati et patata...
Dans la réalité, les temps dits d'apprentissage du matin serviront aussi à faire du sport, et je suppose que les temps d'après-midi serviront donc à l'apprentissage, nos enfants n'auront peut-être plus de sieste, de récréation l'après-midi car l'organisation devient compliquée, les personnels les encadrant seront présents au minimum pour ne pas coûter trop, et je n'ai pas hâte de découvrir tous les travers que va encore générer l'application de cette réforme à la rentrée... Quand je pense qu'au départ, j'étais pour un aménagement des horaires pour mes filles, je suis aujourd'hui dépitée par sa mise en oeuvre sur le terrain. Mais bon, résignée, j'adresse juste un petit message en l'air, qui ne peut certainement pas résumer l'étendu de mon ras-le-bol !!!

Vous aussi vous voulez vous exprimer sur le sujet ?
N'hésitez pas à commenter cet article... ou à nous faire part de vos avis cppejfv@gmail.com ou sur la page Facebook Parents d'élèves à Valréas !!!

Et comme le proposait Elisabeth, si on bougeait un peu ????

5 commentaires:

  1. Tu as des chiffres à avancer ? Qu'est-ce qui est financé par la commune exactement ? Tes propos ne sont pas argumentés, je trouve ça un peu facile de taper sur "les petits copains du privé", car tu en connais certains. Si demain toutes les écoles privées fermaient, les enfants iraient dans le public ; les finances des communes consacrées à ces enfants retourneraient donc dans le public pour tous ces enfants. Les communes ne trouveraient pas plus d'argent pour tous ces enfants pour les activités périscolaires... En tous les cas, le Petit Nice ne passant pas à 4 jours et demi, il n'y aura pas de financement d'activités périscolaires. Et pour ton information, nos enfants ont parfois des ateliers pendant la pose de midi, qui sont proposées par des parents, et ce bénévolement. Virginie.

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  2. http://www.valreas.net/pdf/cm-2014-06-11-convoc.pdf
    Point 7 : voté à l'unanimité. C'est une obligation pour les communes de financer les frais de fonctionnement des élèves fréquentant une école privée à hauteur des frais de fonctionnement d'une école publique.
    Je ne tape pas sur les petits copains du privé, mais si les rythmes scolaires sont tellement importants pour nos enfants, je pense que c'est indépendamment de l'école qu'ils fréquentent... Valérie

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  3. L'éducation nationale a choisi de changer les rythmes scolaires sans avoir pris connaissance des études. Le rythme choisi est le pire pour nos enfants. Concernant les frais de fonctionnement des élèves: Il me semble que les parents qui ont choisi de mettre leurs enfants dans le privé, sont des contribuables comme les autres. Alors arrêter svp de mettre les finances en avant. Les enfants du privé ont la chance de rester à un rythme convenable pour eux.
    Sibylle

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    1. Sybille, je comprends votre commentaire. Pour avoir assisté aux réunions de mise en oeuvre de la réforme, le seul argument qui nous a été opposé au bien-être de nos enfants était d'ordre financier !!! Et je ne critique pas le mode de fonctionnement de l'école privée ni ne juge les parents qui ont fait le choix d'y inscrire leurs enfants, là n'est pas la question. Mon propos est juste le suivant : à financement publique sur une base identique, d'un côté on IMPOSE une réforme sans maîtriser son application, de l'autre on prend soin de l'intérêt des enfants. Cet état de fait est INEGAL et creuse encore plus les écarts entre écoles quelles soient publiques ou privées ! Nous verrons également les écarts se creuser entre communes "riches" et communes "pauvres" ou qui ne souhaite pas investir dans l'avenir de nos enfants. Bref, qui me parle d'égalité de traitement, de bien être à l'école ?
      Personne je le crains.

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  4. Je souhaite réagir à l’article de Mme G.
    Je suis Catherine Bodson, Directrice de l’école du petit Nice. J’ai lu cet article avec intérêt et souhaite expliquer le fonctionnement de mon établissement.
    Tout d’abord, oui, la réforme telle qu’elle est proposée est inacceptable pour les parents comme pour les municipalités, souvent incapables malgré beaucoup de bonne volonté, d’assurer financièrement le coût supplémentaire des activités à proposer.
    Oui, les parents qui se sont investis dans la réflexion engagée sur cette réforme peuvent être amers devant ce qui est imposé.
    Oui, notre école a la possibilité de la refuser : Benoît Hamon, ministre de l'éducation nationale, stipulait lors de l'interview donnée sur France Inter le 30 juin, qu'aujourd'hui dans le contrat qui lie l'enseignement privé et l'état, celui-ci n' a pas l'organisation du temps scolaire. Ce qui supposerait que si l'état voulait l'imposer il devrait modifier la loi et ce n'est pas le chemin pris par ce dernier.
    Oui, nous proposerons quelque chose de différent à la rentrée avec une priorité donnée à l’aménagement du temps dans la journée et non dans la semaine à 5 matinées.
    L’école touche des subventions à part égale avec les autres écoles uniquement pour les élèves valréassiens à partir de la grande section, ce pour quoi les parents paient comme chaque citoyen des impôts locaux.
    Il faut savoir que l’école ne touche aucune subvention ni participation pour tout l’immobilier (les bâtiments sont entièrement financés par les cotisations familiales). Elle ne touche rien pour le personnel qui reste de droit privé et ne dépend pas de la municipalité. Seuls, les professeurs sont payés par l’Etat.
    L’école ne touche aucune subvention ni participation au fonctionnement pour les 80 élèves de petite et moyenne sections, excepté un forfait de 15 € par élève pour des activités organisées dans le cadre scolaire.
    L’école ne fonctionne que grâce au bénévolat de personnes investies dans deux associations : l’A.P.E.L et l’O.G.E.C.
    Notre école a un coût pour les familles qui la choisissent mais elle évite à la municipalité d’agrandir ou de construire une autre école pour accueillir 250 élèves valréassiens, en conséquence, sa présence soulage plutôt les fonds publics. Je me réjouis des relations courtoises établies au fil des ans avec mes collègues des autres écoles et espère avoir éclairé votre réflexion.

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